this post was submitted on 14 Jul 2025
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Utiliser Européen

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Pour essayer d'utiliser des services européens ou non-américains.

inspiré de BuyCanadian

founded 4 months ago
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[–] Bad@jlai.lu 7 points 1 day ago

Mon message au chef de JP Morgan : Le PIB n'est pas une mesure de bien être, comment vont les américains en ce moment ? Ça va le pouvoir d'achat, il baisse bien ? La dévaluation du dollar ne leur fait pas trop mal ça va ?

Si gagner, c’est avoir trois boulots et un gofundme pour ne pas être à la rue après une carie, félicitations, we have a winner !

[–] innermeerkat@jlai.lu 6 points 1 day ago (1 children)

Je suis très curieux de voir ce qui va advenir à leur PIB à force d'expulser et de balancer la populace dans des camps de concentration.

[–] Professeur_Falken@jlai.lu 4 points 1 day ago

Une politique aussi dure, c'est surtout la guerre civile qui leur pend au nez.

[–] Professeur_Falken@jlai.lu 3 points 1 day ago (2 children)

Traduction assurée par DeepL, L'IA qui vu des choses...

Le message du directeur de JP Morgan à l'Europe : « Vous êtes en train de perdre ».

L'Europe est en train de « perdre » la lutte pour la suprématie économique face à ses principaux rivaux, la Chine et les États-Unis, et doit faire face à une pénurie d'entreprises compétitives à l'échelle mondiale, a averti le patron de JP Morgan.

Jamie Dimon, directeur général de la plus grande banque du monde, a averti les dirigeants européens que le bloc commercial avait perdu son avantage par rapport à l'Amérique.

« Vous êtes en train de perdre », a-t-il déclaré lors d'un événement organisé par le ministère irlandais des affaires étrangères. "L'Europe est passée de 90 % du PIB américain à 65 % en 10 ou 15 ans. Ce n'est pas bon signe.

"Nous disposons d'un marché énorme et fort, nos entreprises sont grandes et prospères, elles ont une envergure mondiale. C'est le cas, mais de moins en moins".

M. Dimon est l'un des banquiers les plus influents au monde. Il a dirigé JP Morgan pendant près de vingt ans, depuis qu'il en a pris la direction en 2006.

Le patron de JP Morgan a exprimé à plusieurs reprises ses inquiétudes quant à l'état de l'économie européenne, tout en appelant l'UE à stimuler sa croissance économique.

En avril, M. Dimon a déclaré au Financial Times que l'Europe devait « faire plus » pour rester compétitive. "Le PIB par personne est passé d'environ 70 % de celui des États-Unis à 50 %. Ce n'est pas viable", a-t-il déclaré.

"Je pense que l'Europe a déjà reconnu qu'elle devait modifier ses propres règles, réglementations et lignes directrices si elle voulait croître plus rapidement.

Ces commentaires interviennent alors que les dirigeants européens cherchent à relancer l'économie de l'Union après plus d'une décennie de croissance décevante depuis le krach financier de 2008.

Dans un rapport de 400 pages publié l'année dernière, Mario Draghi, l'ancien président de la Banque centrale européenne, a mis en garde contre l'écart grandissant entre la taille et la force des économies européennes et américaines.

En réponse, le rapport de M. Draghi a appelé à un investissement supplémentaire de 750 milliards d'euros (646 milliards de livres sterling) à 800 milliards d'euros dans l'économie de l'UE chaque année afin d'aider à garantir la compétitivité future de l'Union.

Le rapport avertit que l'UE est confrontée à un « défi existentiel » en raison de la faiblesse de son économie, qu'il impute à la lenteur du développement de son industrie technologique.

Le rapport Draghi ajoute que la perte brutale de l'approvisionnement en gaz bon marché de la Russie en raison de la guerre en Ukraine ne fait qu'aggraver la situation de l'UE.

Le directeur de JP Morgan a également critiqué ouvertement le Brexit, avertissant notamment que la sortie du Royaume-Uni de l'UE pourrait entraîner le déplacement des emplois de la City vers des centres financiers européens tels que Paris, Francfort et Amsterdam.

Dans sa lettre annuelle aux investisseurs en 2021, M. Dimon a déclaré : « À court terme (c'est-à-dire dans les prochaines années), [le Brexit] ne peut en aucun cas être positif pour le PIB du Royaume-Uni. »

Un porte-parole de JP Morgan a refusé de commenter la remarque de M. Dimon.

[–] Luk@jlai.lu 3 points 1 day ago

J'ai le sentiment que l'économie mondiale, américaine et chinoise en premier lieu repose sur d'énormes bulles. Par exemple Meta vient d'annoncer qu'ils allaient investir des centaines de milliards dans l'IA mais quel bilan des 120 milliards investis dans le metaverse. Des articles il y a trois ans promettaient un marché colossal dans le domaine et on a pourtant aujourd'hui a peu près rien vu, les use case sont toujours flous.

Je peux comparer dans mon boulot une solution logiciel faite par une pme française bricolée depuis 15 ans avec des moyens limités et celle d'une boite américaine qui depuis 15 ans enchainé les tours de table. La seconde a collecté presqu'un milliard en 15 ans, n'est toujours pas rentable, la seconde n'est pas rentable non plus mais a bénéficié au grand max d'un bugdet 10x plus faible et probablement bien inférieur.

Alors oui, la solution de la boite américaine est plus performante et plus aboutie, oui la PME française a du mal à atteindre un niveau de qualité et de fiabilité acceptable mais voila. La solution américiaine a malgré tout quelques lacunes fonctionnelles notables et ce qui est mieux n'est pas 10 fois mieux, même pas deux fois mieux.

Je suppose que ce genre de rendement n'est d'une façon ou d'une autre pas comptabilisé par JP Morgan et d'autres.

L'économie française pourrait être assurément plus performante avec des investissements et plus d'agilité mais je pense aussi qu'il y a de gros effets de distorsion qu'on oublie de mentionner.

[–] Guillaume@jlai.lu 2 points 1 day ago