Avis perso: Je placerai bien une voiture de gendarmerie 500m après un radar, et qui serait connectée au radar justement. S'ils voient quelqu'un passer à plus de 10km/h trop vite, alors que cette même auto a pas été flashée quelques secondes plus tôt au radar, c'est que c'est un de ces gens qui jouent la "Méta" et freinent avant le radar (en toute logique, ils savent donc qu'ils dépassent la limite de vitesse; ils le font en connaissance de cause). Eux tu les choppe et tu leur donne un ticket.

Pour moi, faut limiter le moteur et le passer à 90-95km/h max.

Ça règlera qu'une partie du problème (et ça donnera un faux sentiment d'avoir corrigé le souci): Les voitures achetées à l'étranger n'auront pas la limitation, les mécanos du dimanches pourront les débrider; et c'est pas non plus si simple de régler la vitesse max sachant qu'il faudrait utiliser le GPS pour déduire sur quelle route tu te trouve (car limité à 90, tu peux toujours être à 85 sur un chemin limité à 30 devant des maisons)

je trouve que 30km/h ça va déjà bien vite que ce soit en voiture ou à vélo

Tout ça dépend fortement de où et de pourquoi tu commutes. La limitation à 30 est compliquée si tu dois faire 50km; mais une limitation à 50 est complètement dangereuse sur les petites routes. Pour le coup je trouve que la France fait un boulot (pas idéal mais tout de même) pas trop mal pour les limitations: 30 proche des habitations, 50 pas loin d'habitations, 70 sur les routes sinueuses, 90-130 sur les routes qui ont moins de risque

Pour moi, la vitesse n'est plus le problème le plus urgent (pas le plus simple à améliorer, et l'amélioration n'améliorera pas beaucoup); je pense que la priorité serait à mettre autour du comportement des conducteurs(rices), c'est selon moi le plus gros problème qu'on a en ce moment (Les distances de sécurité, les clignotants...). Tous les accidents que j'ai vu dans les 5 dernières années ont été causés à cause de mauvais comportement. La vitesse n'est qu'un effet aggravant (et la moitié de ces accidents étaient à des vitesses faibles d'ailleurs)

(Pavé César)