Le point de départ, raconte à Mediapart Jonathan Romiguier, a été de découvrir que toutes les ouvrières des colonies M. ibericus qu’il étudiait étaient des hybrides, de mère M. ibericus et de père M. structor. « Ce n’est pas un phénomène inconnu chez les fourmis, que des reines s’accouplent avec des mâles d’une autre lignée, différente génétiquement. Mais dans ce cas précis, les deux espèces sont très éloignées : génétiquement, puisqu’elles auraient divergé il y a 5 millions d’années, mais aussi géographiquement, car leurs aires de répartition sont différentes. »
Pour le savoir, des colonies ibericus sont rapportées au laboratoire. Il faut attendre encore deux ans pour qu’une reine, la seule à pondre des œufs, donne la preuve ultime de la xénoparité. Jonathan Romiguier se souvient du moment où, en s’appliquant à l’étude méthodique de la ponte du jour, son équipe découvre dans un nid cinq mâles : trois M. ibericus et deux M. structor.
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