Wow, LXQt is just motoring along aren't they. I use LXQt as my daily driver, but on good old Debian Stable I won't be seeing this for years haha. Looks like it is only available in the AUR and on Pisilinux (which is cool because it's only just been released!).
Both of these offer persistence. With Puppy you can choose when you shutdown to save. I think PorteuX works the same way.
I don't know who those people are. But I clicked on the link. The people in the photo, they look precisely as I would have imagined them.
DistroWatch has a filter for that
https://distrowatch.com/search-mobile.php?category=Live+Medium#simple
Try be sure to include various DEs or WMs for your friend to see (KDE, Xfce, GNOME, LXQt, and maybe a tiling WM?)
The convo on HN about this article is worth a quick scroll.
The first comment (https://news.ycombinator.com/item?id=39570137) launches a discussion about freedom filled with anecdotes. There are even more anecdotes (https://news.ycombinator.com/item?id=39570364). And even some praise (https://news.ycombinator.com/item?id=39570484).
I am not a dev. I don't rice, I don't game. I'm a FOSS user and have been for years. If I run into a problem, there is no way I will be creating an account on Discord to get help. It might not be worth the time and effort. A searchable forum is good enough. IRC logs are good enough. Email lists are good enough. But, also, some open source software makes onboarding seem more cumbersome than it actually is. Getting on Matrix is easy, but in he eyes of a new user it comes off as Herculean. And when a dev decides to use Discord we shake our fists instead of proposing a solution like operating the bridge for them.
I've looked into this in the past and settled on Kobo. You can disable the telemetry and never use the the Rakuten account part and have a very good ereader... And you can install the open source KOReader software.
https://github.com/koreader/koreader
MobileRead forums and wiki are a good resource for ebook stuff.
For example, a breakdown of the hidden configs on Kobo devices https://wiki.mobileread.com/wiki/Kobo_Configuration_Options
Not defending the judges' decisions here, but...
Not Protestors; Rioters and Looters
These are all very heavy sentences. No arguments from me there. But, tell the story without putting a spin on it.
Remember that in France it is civil law and judges study the case and make decisions. Lawyers aren't pleasing cases and objecting as much as in North America like we see in Hollywood movies or on Netflix.
Cases mentioned:
- Guy gets 10 months in prison for stealing a Redbull [Source in French]: Yes. Based on different laws, he was found guilty of looting, among other things. He was made an example of. Harsh. Not his first rodeo...
- 6 months for stealing fruit. Cannot find source. Looting, not protesting.
- Looting a Louis Vuitton store. 1 year in prison. Homeless guy with schizophrenia. Said he was looking for food.
- 1 year of prison. Was found in the store after the looting... picking up the leftovers.
After giving 4 examples states that he gave 5 examples. Says the courts are "cramming as many cases per day"... Yes, that's how they do. Makes false claims (says they are told to plead guilty, we can't know that, says they have no lawyers, provides no proof).
I'm sorry, but I cannot call this independent journalism. This is just 12 minutes of false connections and misleading or manipulated content. It is not news.
Fact: the judges handed out harsh punishments based on the current laws because these individuals were caught with their hands in the cookie jar.
In France, the truth depends on the time, the place, and the context. Judges have to rule based on that. There are options to appeal. But, if it's 4 in the morning, for example, and you're in the Louis Vuitton shop checking out handbags on the same night as riots, you'll get the book thrown at you.
The guy who made this video could have told the straight facts, no spin, just facts, and it would have been a stronger argument.
Also...
Furthermore, the French government is censoring social media
They have been suggesting that, haven't done it yet.
Commented on this article in another thread
https://beehaw.org/comment/586170
Looks like there are caveats to this law:
You would need to be a suspect in a crime that has a punishment of 5 or more years in prison in order for the phone to be geolocated.
For video/audio you need to fall under the definition of organised crime or terrorism.
In case you don't want to read or you just want a quick list of the 5 scenarios...
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‘If we become the less intelligent species, we should expect to be wiped out'
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‘The harms already being caused by AI are their own type of catastrophe’
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‘It could want us dead, but it will probably also want to do things that kill us as a side-effect’
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‘If AI systems wanted to push humans out, they would have lots of levers to pull’
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‘The easiest scenario to imagine is that a person or an organisation uses AI to wreak havoc’
« Un geste politique » : pourquoi Firefox continue d’être utilisé, malgré l’hégémonie de Chrome
Par Corentin Benoit-Gonin
2024-11-09 dans Le Monde
Décryptage : Auparavant considéré comme un produit phare, le navigateur de Mozilla a vu son nombre d’utilisateurs s’effondrer. Le logiciel, qui fête ses 20 ans aujourd’hui, conserve toutefois une base solide d’adeptes, qui voient en lui un moyen de s’opposer à la toute-puissance des GAFAM.
Du haut de sa vingtaine, le poil de Firefox n'est plus très luisant. Alors qu'en 2009, au plus haut de sa popularité, le logiciel était adopté par près d'un tiers des internautes, sa base d'usagers a aujourd'hui complètement fondu. Avec une part de marché, en 2023, tous appareils confondus, de 2,65 % (contre 66,7 % pour Google Chrome), il n'est plus que le quatrième navigateur dans le cœur des internautes.
Ce désamour, ainsi que deux vagues de licenciements en février et en novembre dans différents secteurs de la fondation Mozilla, dont celui qui gère le développement de Firefox, Mozilla Corporation, font même se profiler l'éventualité d'une extinction. Une situation qui tranche avec la détermination de ses utilisateurs, nombreux à avoir témoigné auprès du Monde , qui savent exactement pourquoi ils continuent de s'en servir.
Il faut dire qu'à ses débuts Firefox est très réputé. Le navigateur émerge le 9 novembre 2004 des cendres de Netscape, dont il emprunte une partie de la base de code. Considéré comme rapide et sûr, il démocratise nombre de fonctionnalités et pose les jalons des navigateurs modernes.
Tous les chemins mènent à Chrome
« C'était un logiciel libre, rapide, avec des onglets, quand c'était une innovation, et une palanquée d'extensions », se souvient Maël, 43 ans, chef de projet numérique. Le bloqueur natif de pop-ups – ces fenêtres qui apparaissent d'elles-mêmes et dont abusent certains sites à des fins publicitaires – est également un argument massue du logiciel par rapport à son concurrent principal, Internet Explorer, alors en position de quasi-monopole mais moqué pour sa lenteur et son manque de sécurité.
Mais Firefox, à son tour, commence à être jugé dépassé, ringardisé notamment par un nouvel acteur, apparu en 2008 et dont l'ascension semble irrésistible. « J'ai découvert Google Chrome quand j'étais adolescente. C'était un navigateur bien plus rapide que les autres et je me suis laissé tenter » , raconte Marie, 24 ans. En réaction, Mozilla opère en 2017 une profonde rénovation technique, qui remet son navigateur sur un pied d'égalité avec ses concurrents en matière de performances. L'effort est néanmoins insuffisant pour endiguer l'effritement de sa base d'utilisateurs.
Sur les mobiles, qui représentent aujourd'hui près des deux tiers du trafic Internet mondial, le navigateur ne parvient pas non plus à s'implanter. Défavorisé par l'omniprésence de Chrome sur Android et de Safari sur iOS, il ne dépasse jamais le pour cent d'utilisation. « Depuis mars, la législation européenne force un certain nombre de téléphones à vous demander quel navigateur vous souhaitez installer au moment de l'achat, nuance néanmoins Sylvestre Ledru, directeur de l'ingénierie chez Mozilla. Depuis, sur iOS, nous observons une augmentation de 25 % du nombre d'utilisateurs et de 51 % du nombre d'utilisateurs actifs quotidien. »
« Acte de résistance »
Alors, adopter Firefox est presque devenu un geste militant face à Google Chrome. Nombreux sont ceux qui soulignent un souci de faire obstruction à son principal concurrent. « Google montre de plus en plus son vrai visage, celui d'une entreprise capitaliste qui vend nos informations » , déplore ainsi Marjo, 30 ans, qui travaille dans le bâtiment.
L'image de « David contre Goliath », citée plusieurs fois, est souvent accompagnée de louanges quant à la structure choisie par Mozilla, celle de la fondation à but non lucratif. « Je trouve qu'il est très important de soutenir, rien qu'en participant en tant qu'utilisateur, l'existence de logiciels libres, gouvernés par la bonne volonté de développeurs passionnés, plutôt que des intérêts commerciaux privés », explique Benoît, étudiant de 23 ans. « Je suis ravie d'être membre d'une communauté, plutôt qu'une contributrice au profit d'un géant de l'Internet », ajoute Alexandra, 79 ans, spécialiste de l'éducation à la retraite.
Ce besoin de lutter contre les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) résonne d'ailleurs mieux en Europe qu'outre-Atlantique. Si seuls 3,5 % des Américains utilisent Firefox, en France, ils sont presque le double. En Allemagne, c'est même un sur dix.
De nombreux utilisateurs, souvent des professionnels du numérique, déplorent, par ailleurs, le fait que, si les alternatives à Chrome existent (Opera, Edge ou Brave par exemple), celles-ci sont construites sur les fondations de Chromium, un projet ouvert mais opéré par Google. Ce qui les rend, de fait, dépendantes des choix techniques réalisés sans concertation par la firme de Mountain View (Californie). Et si le navigateur d'Apple, Safari, peut prétendre à la même indépendance technique, il demeure cantonné aux appareils du constructeur.
Une politique récente de Google, baptisée « Manifest V3 », inquiète en particulier. Elle change les règles qui régissent les extensions compatibles avec Chromium, ce qui remet en question le fonctionnement fondamental des bloqueurs de publicités contre lesquels la société est en croisade, en particulier sur YouTube. « En restant sur Firefox, je fais en quelque sorte acte de résistance, et je garde un bloqueur de pub fonctionnel » , estime en conséquence Cyrielle, étudiante et enseignante de physique de 22 ans.
Des critiques multiples
Mais l'intransigeance dont les utilisateurs de Firefox font preuve envers Google n'épargne pas non plus Mozilla, dont la gouvernance est souvent remise en cause. « Ils rémunèrent exagérément leur direction », juge Vincent, électronicien de 44 ans. Mitchell Baker, l'ancienne directrice générale de Mozilla Corporation, avec sa rémunération annuelle de 6,9 millions de dollars (6,4 millions d'euros) en 2022, cristallisait cette critique. « Les talents qu'on veut attirer chez Mozilla peuvent très facilement aller chez la concurrence , répond Sylvestre Ledru. Il reste nécessaire de leur proposer des salaires intéressants pour les faire venir et les faire rester. »
S'ajoute à cela une dépendance financière paradoxale de Firefox à son principal concurrent, et perçue comme dangereuse par ses utilisateurs : fin 2022, Mozilla déclarait que 86 % de ses recettes provenaient… de Google. La société lui verse près d'un demi-milliard de dollars chaque année pour être le moteur de recherche par défaut de Firefox.
Or cette source de revenus précaire pourrait être remise en cause par la justice américaine. Cet été, cette dernière a sommé en première instance Google de ne plus payer ses partenaires pour être ainsi mis en avant. Mozilla a cela bien en tête et tente depuis des années de diversifier ses revenus, notamment grâce à la publicité. Le navigateur a, par exemple, ouvert la possibilité pour les annonceurs d'en intégrer directement dans sa barre de recherche, ce qui n'est pas du goût de tous les internautes.
Plus récemment, le choix de se concentrer sur l'intelligence artificielle (IA) a également éveillé la méfiance. En mars 2023, Mozilla annonce investir 30 millions de dollars dans la création de
Mozilla.ai
, une start-up dont la mission est de créer un écosystème autour de cette technologie, comme Orbit. Cette extension pour Firefox, qui entend résumer en quelques lignes des pages Web, a été lancée en catimini en septembre. « On a tous conscience des problèmes liés à cette technologie, mais il y a aussi une vraie valeur ajoutée, avance Sylvestre Ledru. La traduction intégralement en local qu'on propose avec Firefox, c'est un bon exemple d'IA propre, bien documentée, avec un vrai respect de la vie privée. »Les mécontents sont-ils pour autant réellement prêts à abandonner le navigateur au renard (ou au panda roux, on vous laisse trancher) ? Pas forcément. « Internet ne peut pas tourner autour du business de Google, utiliser Firefox ou un autre navigateur est un geste politique » , martèle Adrian, développeur de 33 ans. Si certains sont donc parfois tentés d'aller voir ailleurs, on sait au moins chez qui ils ne se retrouveront pas.